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Au milieu de ma vie

Au milieu de ma vie

Au milieu de ma vie / 2013

Les chansons

1. Au milieu de ma vie +

je n’ai pas vu passer le temps
le temps ne nous attend pas
insolent comme un cerf-volant
il nous glisse entre les doigts
j’ai toujours regardé devant
sans jamais me retourner
j’avais tant d’amour à donner
et le monde était si grand, si grand
dans mes yeux d’enfant
j’arrive au milieu de ma vie
comment prendre le tournant
quand tous les sommets sont conquis
que sera l’autre versant
un jour je m’en irai tranquille
dans mon île sous le vent
pour voir filer le temps qui file
tout doux tout doux, tout doucement
je n’vois plus la vie comme avant
quand tout semblait si facile
regarder grandir un enfant
c’est si fort et si fragile
j’ai toujours regardé devant
sans jamais me retourner
j’avais tant d’amour à donner
et le monde était si grand
tant d’amour, tant d’amour
dans mon coeur d’enfant
je n’ai pas vu passer le temps

Romano Musumarra / Luc Plamondon

2. Avancer +

J’entends couler le temps
J’ai dû laisser sur le bord d’un chemin
Mes fautes et mes vingt ans
J’ai pris le train
Ne plus appartenir qu’à l’aube
Et seulement détenir un rêve
Enfin
Et avancer encore un pas
Pour m’éloigner plus fort de toi
Tu me décimes bien malgré toi
Quand je m’abîme au creux de tes bras
J’apprends à ne plus faire semblant
À perdre le bonheur pour mieux rester vivant
J’émets bien trop de doutes
Marcher au bord du vide
J’ai l’amour sur la route
Et le cœur qui s’évide
Mais avancer encore un pas
Pour m’éloigner plus fort de toi
Tu me décimes bien malgré toi
Quand je m’abîme au creux de tes bras
Ne plus appartenir qu’à l’aube
Et seulement détenir un rêve
Enfin
Et avancer encore un pas
Pour m’éloigner plus fort de toi
Tu me décimes bien malgré toi
Quand je m’abîme au creux de tes bras
Et avancer…
Et avancer encore un pas
Pour m’éloigner plus fort de toi
Mais avancer…

Chapron Jeremy Gael / David Sebastien Roger Nathan

3. Toutes mes erreurs +

Je n’ai jamais regardé derrière
Ces ombres qui me suivent
Ces fantômes cachés dans la lumière
Leurs terres promises
J’ai tutoyé des étoiles sereines
Escaladé des nuages gris, des nuages blancs
Je ne veux plus penser à mes peines
Sourire un moment
Je vis, je crie
Je prie, je pleure
Mes joies, ma bonne humeur
Tout ce qui me reste dans le cœur
Doucement se meurt
Je noie mes peines
C’est pas la peine
Je n’ai plus froid, je n’ai plus peur
J’revis dans un rétroviseur
Toutes mes erreurs
Il n’y a plus que l’ombre d’un doute
Qui plane au-devant
Et quel que soit le prix qu’il m’en coûte
Je lui casserai les dents
J’ai laissé tellement d’amour derrière
Je ne voyagerai plus seul à l’avenir
L’histoire est une enclume que l’on traîne
Qui veut pas sourire
Je vis, je crie
Je prie, je pleure
Ma joie ma bonne humeur
Tout ce qui me reste dans le cœur
Doucement se meurt
Je noie mes peines
C’est pas la peine
Je n’ai plus froid, je n’ai plus peur
J’revis dans un rétroviseur
Toutes mes erreurs
Quand je pense à ces souffrances
Les mots viennent à me manquer
Et mon courage peut s’évader
Je vis, je crie
Je prie, je pleure
Ma joie ma bonne humeur
Tout ce qui me reste dans le cœur
Doucement se meurt
Je noie mes peines
C’est pas la peine
Je n’ai plus froid, je n’ai plus peur
J’revis dans un rétroviseur
Toutes mes erreurs

Assane Attye / Davide Esposito

4. La fêlure +

Je voudrais passer mes lèvres sur tes blessures
Faire courir mes rêves sur tes fêlures
Donner du poids a tout ce vent qui mal mène nos cœurs battants
Je voudrais tant t’éviter les coups dures
Tailler nos routes sans risquer la coupure
Donner du poids a tout ce vent qui Sépare nos cœurs battants
Si on manque de souffle dans nos murmures
si il y a trop dans vent dans nos aventures
Si la souffrance sculpte nos figures
c’est dans nos cœurs qu’est la La Fêlure
de nos cœurs que vient la Fêlure
Je voudrais passer mes jours dans tes pliures
Être ton horizon, ta ligne pure
Donner du poids a tout ce vent qui mal mène nos cœurs battants
Si on ne fait qu’agrandir nos Fêlures
Et si tant d’amour se casse la figure
Faut pas que ce soit dans du vent tout ce qu’on s’est dit d’important
Si on manque de souffle dans nos murmures
si il y a trop dans vent dans nos aventures
Si la souffrance sculpte nos figures
c’est dans nos cœurs qu’est La Fêlure
de nos cœurs que vient la Fêlure
La Fêlure
Aaaww la Fêlure
la Fêlure
Si on manque de souffle
si il y a trop dans vent
Si la souffrance sculpte nos figures
c’est dans nos cœurs qu’est la La Fêlure
de nos cœurs que vient la Fêlure.

Jerome Jacques Marie Jean Attal / JEAN-JACQUES (PKA DARAN) DARAN

5. Je lui pardonne +

A cette façon qu’il avait
De te regarder un peu trop
De te parler d’un peu trop près
De boire chacun de tes mots
J’ai compris
Qu’il était comme moi tombé
Au fond de tes yeux de madonne
Je lui pardonne
A chaque pas que tu faisais
On le voyait tourner autour
Sans trop d’effort on devinait
Qu’il était éperdu d’amour
J’ai compris
Qu’il t’aurait probablement fait
Apporter diamants et couronnes
Je lui pardonne
Je lui pardonne parce que t’es belle
Que ton sourire est mortel
Parce que je sais ce que ça donne
Parce qu’on peut croire à des nuits blanches
A voir le dessin de tes hanches
Et rêver qu’on s’y abandonne
Je lui pardonne
J’en ai vu tomber tellement
Dans leurs costumes de vautour
Je sais que tu m’aimes et pourtant
Je sais le risque que je cours
Quand je vois tous ces condamnés soupirants
Devant la beauté en personne
Je leur pardonne
Je leur pardonne parce que t’es belle
Que ton sourire est mortel
Parce que je sais ce que ça donne
Et parce qu’on peut croire à des nuits blanches
A voir le dessin de tes hanches
Et rêver qu’on s’y abandonne
Je leur pardonne
Alors ce presque débutant
Qui te fait ces yeux de velours
Alors cet inconnu tremblant
Comme moi éperdu d’amour
Je lui pardonne

Francis Cabrel

6. Du vent des mots +

J’ai tant de regrets, tant de remords
Je me dégoûte, j’ai tout les tords
Si tu voulais, juste une chance, encore.
Je promets je ne suis plus le même
Je suis un autre dès que tu m’aimes,
Si tu voulais, tout recommencerai.
C’est du vent, des mots
Une voile sur un bateau
Mais si tu me pardonnais je changerai.
C’est du vent, du faux
Des jolies notes de ton piano,
Qui caresse aigrisse avant de s’envoler.
Je t’offrirais mes îles au trésors,
Ce que tu voudras, du sud au nord
Si tu voulais, si tu remontais un port
Où sont passés nos rêves et nos cœurs,
Je sens que je te perds et j’ai peur
Tu peux changer, mes erreurs en aurore.
C’est du vent, des mots
Une voile sur un bateau,
Une dernière chance, avant de m’assassiner.
C’est du vent, du faux
Les mensonges de ton piano,
Tu caresses et séduis, mais juste pour jouer.
C’est du temps, des heures
C’est le dégoût et tant de douleurs,
La banalité des beaux rêves brisés,
Souviens toi de notre bonheur,
Et la taille de ma candeur,
C’est comme une fin, d’enfance déchirée
C’est un vent nouveau, la liberté comme un cadeau,
Il est trop tard,
Ou bien il étais trop tôt.
Ces deux vents, si beaux,
Viens on recommence à zéro,
Je reprends la mer,
Et bon vent matelot.

Jean-Jacques Goldman

7. L'ange gardien +

La terre a tourné
Sans qu’on la voit faire
Et des jours entiers
Perdus en mer
Devant ce mystère
Pourquoi résister
On ne peut défaire
Ce que Dieu a fait
Rien, tu n’me dois rien
Le coeur sur la main
Je reste ton ange gardien
Tout, le mal et le bien
Aujourd’hui comme demain
Je reste ton ange gardien
On voulait bien faire
Etre beau et fort
Et main dans la main
Conjurer le sort
Une armure sans faille
On était d’accord
Mais dans la bataille
J’ai perdu le nord
Rien, tu n’me dois rien
Le coeur sur la main
Je reste ton ange gardien
Tout, le mal et le bien
Aujourd’hui comme demain
Je reste ton ange gardien

Gerald de Palmas

8. Le blues dans le sang +

A minuit je buvais mon premier whisky
Avant de monter sur scène
Dans la fumée des cigarettes
Qui me montait à la tête
Je chantais jusqu’au matin
Des standards américains
J’avais déjà à 20 ans le blues dans le sang

Je partais sur la route, seul avec mon band
Dans ma vieille bagnole rouilée
Les soirs où l’on veillait très tard
Je dégainais ma guitare
Toute la nuit on se faisait des jam
C’était nos soirées sans femmes
On n’avait pas trop d’argent
Mais le blues dans le sang

Quelques fois on voudrait
Que tout soit comme avant
Les amis musiciens
Les amours sans lendemain
Et cette fille qui débarque un soir
Venue de nulle part
C’est un souvenir qui me poursuit
Just a little bluesy memory

Quelques fois on voudrait
Que tout soit comme avant
Les amis musiciens
Et les amours sans lendemain
Et cette fille qui débarque un soir
Au milieu de nulle part
C’est un souvenir qui me poursuit
Just a little bluesy memory

Aujourd’hui il me faut toujours mon whisky
Avant de monter sur scène
Et je fume une ou deux cigarettes
Et il me remonte à la tête
Un vieux blues d’Otis Redding, Ray Charles ou BB King

J’ai toujours à 40 ans
Le blues dans le sang

luc plamondon, riccardo cocciante

9. Avec elle +

On dit que je ne suis plus le même
Depuis que je suis avec elle
Que je serais même devenu fidèle
C’est vous dire combien je l’aime
J’ai laissé entrer une femme dans ma vie
Et elle m’a remis sur le chemin de l’amour
Avant d’être avec elle
J’avais fait plus d’un détour
Avec elle
Oh la vie est bien plus belle avec elle
Avec elle
Oh la vie est moins cruelle avec elle
Avec elle
Oh la vie me donne des ailes avec elle
Quand je m’envoie en l’air
Oh elle me ramène les pieds sur terre
On dit qu’elle m’enchaîne à elle
Que dans ma vie c’est elle qui mène
Comment voulez-vous que je me rebelle
Si je suis si bien dans ses chaînes
J’ai laissé entrer un soleil dans ma vie
Et moi qui vivais comme un oiseau de nuit
Pour lui faire son café
Je me lève avant le jour
Avec elle
Oh la vie est bien plus belle avec elle
Avec elle
Oh la vie est moins cruelle avec elle
Avec elle
Oh la vie me donne des ailes avec elle
Quand je suis tombé
C’est elle qui m’a relevé
J’ai laissé entrer une femme dans ma vie
Et elle m’a remis sur le chemin de l’amour
Avant d’être avec elle
J’avais fait plus d’un détour
Avec elle
Oh la vie est bien plus belle avec elle
Avec elle
Oh la vie est moins cruelle avec elle
Avec elle
Oh la vie me donne des ailes avec elle
Quand je m’envoie en l’air
Elle me ramène les pieds sur terre
D’aussi loin que je me rappelle
Je n’ai pas connu d’amour tel
Qu’avec elle

Luc Plamondon / Riccardo Vincent Cocciante

10. Seule une femme +

Seule une femme peut vous faire croire en Dieu
Croire en tout ce qu’elle croit
Seule une femme peut vous faire croire en vous
Vous dire tout ce qu’elle voit
Seule son âme peut vous parler de vous
Il n’y a pas d’homme aussi fort
Dans son corps, dans son cœur
Le courage et la peur
Il n’y a pas d’homme aussi fort
Seule une femme peut vous casser en deux
Et du bout de ses doigts
Seule une femme peut vous remettre debout
Seule son âme peut vous sauver du feu
Et de tous les combats
Seule son âme peut vous sauver de vous
Il n’y a pas d’homme assez fort
A la vie, ce qu’elle donne
Tout ce qu’elle abandonne
Il n’y a pas d’homme assez fort
Dans les mots qu’elle vous dit
Au silence de sa vie
Seule une femme vous dit tout
Il n’y a pas d’homme aussi fort
Dans son corps, dans son cœur
Le courage et la peur
Il n’y a pas d’homme assez fort
Seule une femme
Une femme

Didier Golemanas / Pascal Obispo

11. Tu sais +

Tu sais
Pourquoi ton père doit partir
Et que malgré ce sourire
Ça m’as fait mal
Penser
Que tous ces jours à venir
Je n’te verrai pas grandir
C’est pas normal
Pourtant mon amour pour toi est plus fort
Que tout ce que je peux chanté là bas, là bas
Comment se quitter
Toujours espérer
Que loin de ton père
Tu restes fière
Je dois m’en aller
Mais je reviendrai
Quand je n’suis pas là
Ne m’en veux pas
Tu sais
Que le temps passe trop vite
Mais surtout là où j’habite avec toi
Tu sais
Que les moments où t’évites
Qu’on parle de ce qui irrite
Je les comprends
Comprends
Que chaque jour je pense à toi
Que tous les deux on doit savoir comment
Comment accepter
Qu’on doive se quitter
Mais loin de ton père
Tu dois rester fière
Je dois m’en aller
Mais je reviendrai
Quand je n’suis pas là
Tu sais pourquoi
Pourquoi courir toujours après la vie
Quand on sait si bien se nourrir d’amour
Plus fort que tout
Je t’aimerai toujours
Tu sais
Tu sais
Quand je retrouve ton sourire
L’histoire ne fait que s’écrire
Sans s’effacer
Tu sais
Tu garderas ce souvenir
Mais un jour tu vas partir
Je sais que tu sais

Davide Esposito / Pierre Garand

12. Ton paysage +

Un voyage, immobile
L’horizon, sur ton dos
Une plage, délébile
Se dessine sur ta peau
J’ai souvent caressé ton passé
La lune éclaire mes pensées
Flotte en enfer
Changer
Ton paysage
Rêver
Le plus fou des voyages
Toucher
Et goûter le sel sur ta peau
Un naufrage, en dentelle
Un peu de vague, infidèle
Sous l’orage, irréelle
Un désir qui s’éveille
J’ai souvent dépassé les excès
La lune éclaire a jamais
Notre hémisphère
Changer
Ton paysage
Rêver
Le plus fou des voyages
Toucher
Et goûter le sel sur ta peau
Voler sur ton paysage
Rêver
Le plus beau des voyages
Toucher
Et goûter le sel sur ta peau
Changer
Ton paysage
Rêver
Le plus fou des voyages
Toucher
Et goûter le sel sur ta peau

David Mcewan / David Nathan / Eric Appapoulay / Pierre Garand / Richard Cassell / Sophie Bentolila

13. Le chaînon manquant +

Entre deux amours imparfaits
Entre le présent le passé
Pour mieux comprendre ce que je suis
D’où vient le jour où va la nuit
Entre l’enfance et la vieillesse
Entre mes forces et mes faiblesses
Pour unir le temps qui sépare
Accepter celui du départ
Tu es le chaînon manquant
Le pourquoi du comment
Tu es ce qui me relie
Donne un sens à ma vie
Tu es le chaînon manquant
Celui dont tout dépend
Entre le doute et l’évidence
Entre secret et confidence
Pour mieux choisir qu’elle est la route
Ce qu’on retire ce qu’on rajoute
Entre semer et tout cueillir
Entre laisser ou retenir
Pour écrire l’histoire comme il faut
Sans une erreur sans un défaut
Tu es le chaînon manquant
Le pourquoi du comment
Tu es ce qui me relie
Donne un sens à ma vie
Tu es le chaînon manquant
Celui dont tout dépend
Tu as comblé le vide des questions sans réponse
Etablit l’équilibre
Avant que je ne renonce
Avant que je ne renonce!!!
Tu es le chaînon manquant
Le pourquoi du comment
Tu es ce qui me relie
Donne un sens à ma vie
Tu es le chaînon manquant
Celui dont tout dépend
Celui dont tout dépend…

Martin Bachand / Frederick Baron

14. Des villes et des visages +

J’ai vu des villes et des visages
Mon manteau de cuir pour seul bagage
J’ai croisé des femmes dont j’oublie le nom
J’ai la vie gitane et le coeur charbon
Je ne saurais dire entre les deux lequel
La musique de ton rire, ou, tes yeux sarcelles
Ont en moi semé de la vraie couleur
Et ont fait saigner le cuir de mon coeur

J’ai déjà pensé que je finirai seul
Que j’aurai pour prier
Qu’c’etait bien fait pour ma gueule
J’ai chanté ma vie à m’en briser la voix
J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi

Pendant que le temps file, qu’il m’entraîne avec lui
Que tout c’qui était vide déborde aujourd’hui
Tu m’as fait croire au vrai bonheur
Qui transforme le noir et fait de la chaleur
Je t’ai promis les mots que je n’ai jamais dit
Sans femme au piano, les soirs de whisky
Il faut parfois se perdre en chemin
Pour pouvoir renaître juste un peu plus loin

J’ai déjà pensé que je finirai seul
Que j’aurai pour prier
Qu’c’etait bien fait pour ma gueule
J’ai chanté ma vie à m’en briser la voix
J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi

Et puisque demain je reprends la route
Guitare à la main, et poussière de doute
Je fais le serment de n’exister qu’une fois
Si tu prends ma main et que tu pars avec moi

J’ai longtemps pensé que je finirai seul
Que j’aurai pour prier
Qu’c’etait bien fait pour ma gueule
J’ai chanté ma vie à m’en briser la voix
J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
En cherchant qui je suis, je suis tombé sur toi

ALEXANDRE POULIN

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