Garou

Garou Joue Dassin

Garou Joue Dassin / 2022

Tracklist

1. À toi +

A toi,
A la façon que tu as d’être belle,
A la façon que tu as d’être à moi,
A tes mots tendres un peu artificiels,
Quelquefois,

A toi,
A la petite fille que tu étais,
A celle que tu es encore souvent,
A ton passé, à tes regrets,
A tes anciens princes charmants,

{Refrain:}
A la vie, à l’amour,
A nos nuits, à nos jours,
A l’éternel retour de la chance,
A l’enfant qui viendra,
Qui nous ressemblera,
Qui sera à la fois toi et moi.

A moi,
A la folie dont tu es la raison,
A mes colères sans savoir pourquoi,
A mes silences et à mes trahisons,
Quelquefois

A moi,
Au temps que j’ai passé à te chercher,
Aux qualités dont tu te moques bien,
Aux défauts que je t’ai caché,
A mes idées de baladin.

{refrain}

A nous,
Aux souvenirs que nous allons nous faire,
A l’avenir et au présent surtout,
A la santé de cette vieille terre,
Qui s’en fout.

A nous,
A nos espoirs et à nos illusions,
A notre prochain premier rendez-vous,
A la santé de ces milliers d’amoureux,
Qui sont comme nous.

{refrain}

2. Siffler sur la colline +

Woho wohoWoho woho
Je l’ai vue près d’un laurier elle gardait ses blanches brebisQuand j’ai demandé d’où venait sa peau fraîche elle m’a dit“C’est d’rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies”Mais quand j’ai dit qu’avec elle je voudrais y rouler aussi
Elle m’a ditElle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la collineDe l’attendre avec un petit bouquet d’églantinesJ’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai puJ’ai attendu attendu elle n’est jamais venue
Zaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaï
À la foire du village un jour, je lui ai soupiréeQue je voudrais être une pomme suspendue à un pommierEt qu’à chaque fois qu’elle passeElle vienne me mordre dedansMais elle est passée tout en me montrant ses jolies dents
Elle m’a ditElle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la collineDe l’attendre avec un petit bouquet d’églantinesJ’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai puJ’ai attendu attendu elle n’est jamais venue
Zaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaï
Woho wohoWoho woho
Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la collineDe l’attendre avec un petit bouquet d’églantinesJ’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai puJ’ai attendu attendu elle n’est jamais venue
Zaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaïZaï-zaï-zaï-zaï
Woho wohoWoho wohoWoho

3. Salut les amoureux +

Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l’amour fait place au quotidien
On n’était pas fait pour vivre ensemble
Ça n’suffit pas de toujours s’aimer bien
C’est drôle, hier, on s’ennuyait
Et c’est à peine si l’on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu’il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à cœur pour si peu de temps
On s’est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
On fait c’qu’il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C’est pas facile de se dire adieu
Et l’on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être ou même ce soir
On va se dire que tout n’est pas perdu
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l’âge, on n’y croirait plus
On s’est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu’on écrira jamais
Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire “Salut les amoureux”
On s’est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien

4. Les plus belles années de ma vie - Garou, Robert Charlebois +

Moi, j’avais rêvé longtemps
De ma première guitare, tu sais
J’étais fou, j’avais quinze ans
Je n’osais pas y croire
Mes parents n’étaient pas d’accord
Ils connaissaient par cœur
Mes trois chansons sur deux accords
Moi, j’attendais mon heure
J’étais dingue de Bécaud
Brassens et Aznavour
Je m’endormais sur ma radio
Je faisais des concours
Puis j’ai découvert les groupes anglais
Je guettais à la télé
Leurs gestes que je refaisais
Le soir dans mon grenier
Toi qui m’as donné les plus belles années de ma vie
Mes plus grandes espérances
Mes plus grands regrets aussi
Comme je t’aimais, toi ma musique
Mon premier grand amour
J’essayais bien de te suivre
Pourtant j’étais toujours un pas derrière
Cherchant à te plaire
Soixante-cinq au Golfe Drouot
C’était des nuits sans fin
La musique dans la peau
Et tout pour les copains
Dans une cave de banlieue
Tous les soirs, on répétait
Et si les voisins criaient un peu
On leur pardonnait
Et puis soixante-dix
Les festivals perdus dans la nature
On était des milliers sous les étoiles
Pour quelques couvertures
La foule dansait, tapait des mains
Nous, on s’y croyait déjà
Et Avignon n’était plus qu’un faubourg de l’Olympia
Toi qui m’as donné les plus belles années de ma vie
Mes plus grandes espérances
Mes plus grands regrets aussi
Comme je t’aimais, toi ma musique
Mon premier grand amour
J’essayais bien de te suivre
Pourtant j’étais toujours un pas derrière
Cherchant à te plaire
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Dou dou dou dou
Dou dou dou dou
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Soixante-douze, c’était Paris
Le groupe s’est dispersé
Quand j’ai rencontré Marie-Christine
J’étais sur le pavé
Le soir pour se payer un lit
On claquait tous nos cachets
Mais je lui racontais ma vie
Et elle me comprenait
Et elle m’a suivi dans cent maisons
De disques et d’éditions
Où les gens qui m’écoutaient
N’aimaient pas mes chansons
Et quand j’ai vendu ma vieille guitare
C’est elle qui m’a aidé
À comprendre enfin que ça ne marcherait jamais
Toi qui m’as donné les plus belles années de ma vie
Mes plus grandes espérances
Mes plus grands regrets aussi
Comme je t’aimais, toi ma musique
Mon premier grand amour
J’essayais bien de te suivre
Pourtant j’étais toujours un pas derrière
Cherchant à te plaire
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Dou dou dou dou
Dou dou dou dou
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)
Dou dou dou dou (dou dou dou dou dou)

5. L'Amérique +

Mes amis, je dois m’en aller
Je n’ai plus qu’à jeter mes clés
Car elle m’attend depuis que je suis né
L’Amérique

J’abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j’aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L’Amérique

(Refrain:)

L’Amérique, l’Amérique
Je veux l’avoir et je l’aurai
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M’ont chanté cent fois la chanson de l’Eldorado
De l’Amérique

Mes amis, je vous dis adieu,
Je devrais vous pleurer un peu.
Pardonnez-moi si je n’ai dans mes yeux
Que l’Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d’or et brodé d’argent
Ou sans un sous, mais plus riche qu’avant
De l’Amérique

(Au refrain.)

L’Amérique, l’Amérique,
Si c’est un rêve, je rêverai.
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve, je veux rêver

6. Il était une fois nous deux +

Souviens-toi, c’était un jeudi
Souviens-toi, on avait suivi
Le chemin des amoureux
C’était il était une fois nous deux
Souviens-toi, c’était le grand jour
Le grand pas vers le grand amour
C’était encore mieux que ça
C’était nous deux il était une fois
Un môtel sur la route du port
Un soir banal
Deux clients, un veilleur qui s’endort
Sur son journal
Il nous tend à chacun une clé
Nous dit: “bonsoir”
Le matin on avait réservé des chambres à part
On n’ose pas montrer qu’on s’aime
A dix-huit ans à peine
Souviens-toi, c’était un jeudi
Souviens-toi, on avait suivi
Le chemin des amoureux
C’était il était une fois nous deux
Souviens-toi, c’était le grand jour
Le grand pas vers le grand amour
C’était encore mieux que ça
C’était nous deux il était une fois
On a pris le quatorze au hasard
Un peu génés
Puis ta robe a glissé dans le noir
On s’est aimé
Quand plus tard le garçon est venu
Nous apporter
Deux cafés d’un sourire entendu
Tu t’es cachée
Il n’a pas vu que tu pleurais
L’enfance qui s’en allait
Souviens-toi, c’était un jeudi
Souviens-toi, on avait suivi
Le chemin des amoureux
C’était il était une fois nous deux
Souviens-toi, c’était le grand jour
Le grand pas vers le grand amour
C’était encore mieux que ça
C’était nous deux il était une fois (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
Le chemin des amoureux
C’était il était une fois nous deux (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
C’était encore mieux que ça
C’était nous deux il était une fois (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
Souviens-toi (souviens-toi)
Il était une fois nous deux souviens-toi (souviens-toi)

7. Les Dalton +

Écoutez, bonnes gens, la cruelle
Et douloureuse histoire des frères Dalton
Qui furent l’incarnation du mal
Et que ceci serve d’exemple
À tous ceux que le diable écarte du droit chemin
Tout petits à l’école
À la place de crayons ils avaient des limes
En guise de cravates des cordes de lin
Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime
Fut d’avoir fait mourir leur maman de chagrin
Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C’étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne
Les années passèrent
Ils s’étaient débrouillés pour attraper la rage
Et ficeler le docteur qui faisait les vaccins
Et puis contaminèrent les gens du voisinage
S’amusant à les mordre, puis accusaient les chiens
Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C’étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne
Ils devinrent des hommes
Un conseil, mon ami, avant de les croiser
Embrasse ta femme, serre-moi la main
Vite sur la vie va te faire assurer
Tranche-toi la gorge et jette-toi sous le train
Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C’étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne
Mais la Justice veillait
Comme tous les jours leurs têtes augmentaient de vingt centimes
Des centimes américains
Qu’ils étaient vaniteux et avides d’argent
Ils se livrèrent eux-mêmes pour toucher la prime
Car ils étaient encore plus bêtes que méchants
Tagada, tagada, voilà les Dalton
Tagada, tagada, voilà les Dalton
C’étaient les Dalton
Tagada, tagada, y a plus personne

8. Comme la lune +

Un jour que je montrais ma carabine à un inconnu
Il me dit qu’elle était belle, surtout avec mon nom gravé dessus
C’est alors qu’il la retourne, qu’il pointe le canon sur moi
Me dit “haut les mains”, puis me salue et s’en va
Et j’étais comme la lune
Pas fier de moi
Mais sans rancune
La vie, c’est comme ça
Oui, c’est comme ça
Le lendemain, dans les journaux, j’apprends que je suis recherché
On disait, sous ma photo, que la banque avait été volée
Et que j’avais oublié ma carabine sous le comptoir
Je broyais du noir en lisant mon canard
Et j’étais comme la lune
Pas fier de moi
Mais sans rancune
La vie, c’est comme ça
Oui, c’est comme ça
Quelques jours plus tard, il est venu me voir dans ma prison
Il était avec ma femme que je croyais à la maison
Il avait l’air chagriné et il me dit avec des yeux d’ange
On est venu te voir pour t’apporter des oranges
Et j’étais comme la lune
Pas fier de moi
Mais sans rancune
La vie, c’est comme ça
Oui, c’est comme ça
Heureusement dans ma prison, je me suis fabriqué en quelques temps
Des souliers avec des talons derrière et des talons devant
Si bien que mes geôliers ne savaient pas de quel côté j’allais
Quand ils m’ont vu passer, ils n’ont pas pu m’attraper
Ils étaient comme la lune
Un peu bêtas
Mais sans rancune
La vie, c’est comme ça
Oui, c’est comme ça

9. Le petit pain au chocolat +

Tous les matins il achetait son petit pain au chocolat (aye aye ayayay)
La boulangère lui souriait, il ne la regardait pas (aye aye ayayay)
Et pourtant elle était belle, les clients ne voyaient qu’elle
Il faut dire qu’elle était vraiment très croustillante
Autant que ses croissants
Et elle rêvait mélancolique
Le soir dans sa boutique
À ce jeune homme distant
Il était myope voilà tout mais elle ne le savait pas (aye aye ayayay)
Il vivait dans un monde flou où les nuages volaient pas (aye aye ayayay)
Il ne voyait pas qu’elle était belle, ne savait pas qu’elle était celle
Que le destin lui envoyait à l’aveuglette pour faire son bonheur
Et la fille qui n’était pas bête
Acheta des lunettes
À l’élu de son cœur
Dans l’odeur chaude des galettes et des baguettes et des babas (aye aye ayayay)
Dans la boulangerie en fête, un soir on les maria (aye aye ayayay)
Toute en blanc qu’elle était belle, les clients ne voyaient qu’elle
Et de leur union sont nés des tas de petits gosses myopes comme papa
Gambadant parmi les brioches se remplissant les poches de petits pains au chocolat
Tu lululu lululu
Aye aye ayayay
Tu lululu lululu
Aye aye ayayay
Et pourtant elle était belle, les clients ne voyaient qu’elle
Et quand on y pense la vie est très bien faite, il suffit de si peu
D’une simple paire de lunettes pour accrocher deux êtres et pour qu’ils soient heureux
Tu lululu lululu
Aye aye ayayay
Tu lululu lululu
Aye aye ayayay
Tu lululu lululu

10. La fleur aux dents +

J’ai dépensé ma jeunesse comme une poignée de monnaie
J’ai fait un peu de tout, un peu partout, sans savoir rien faire
La fleur aux dents, c’était tout ce que j’avais
Mais je savais bien que toutes les femmes du monde m’attendaient
Il y a les filles dont on rêve
Et celles avec qui l’on dort
Il y a les filles qu’on regrette
Et celles qui laissent des remords
Il y a les filles que l’on aime
Et celles qu’on aurait pu aimer
Puis un jour il y a la femme qu’on attendait
J’ai connu des lits de camp bien plus doux qu’un oreiller
Et des festins de roi sur le zinc d’un buffet de gare
J’ai connu bien des gens, je les ai tous bien aimés
Mais dans leur visages au fond je n’ai rien fait que te chercher
Il y a les filles dont on rêve
Et celles avec qui l’on dort
Il y a les filles qu’on regrette
Et celles qui laissent des remords
Il y a les filles que l’on aime
Et celles qu’on aurait pu aimer
Puis un jour il y a la femme qu’on attendait
Un jour ici, l’autre là, un jour riche et l’autre pas
J’avais faim de tout voir, de tout savoir, j’avais tellement à faire
À me tromper de chemin tant de fois
J’ai quand même fini par trouver celui qui mène à toi
Il y a les filles dont on rêve
Et celles avec qui l’on dort
Il y a les filles qu’on regrette
Et celles qui laissent des remords
Il y a les filles que l’on aime
Et celles qu’on aurait pu aimer
Puis un jour il y a la femme qu’on attendait

11. Si tu t'appelles mélancolie +

Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n’importe quoi
Pour ne pas être à ta place
Si tu t’appelles mélancolie
Si l’amour n’est plus qu’une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude
Si tu t’appelles mélancolie
On est fait pour l’oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble
Et demain peut-être
Puisque tout peut arriver, n’importe où
Tu seras là, au rendez-vous
Et je saurai te reconnaître
Si tu t’appelles mélancolie
Si l’amour n’est plus qu’une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude
Si tu t’appelles mélancolie
On est fait pour l’oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble

12. La beauté du diable +

Toi qui a l’air d’un petit ange, d’une petite bête à bon Dieu
Qui a les yeux de l’innocence, du moins à mes yeux
Je sais qu’au fond de toi sommeille un vrai petit démon
C’est vrai que la beauté du diable porte bien son nom
On t’imagine rougissante, sortie du couvent
Allant au bal de débutante aux bras d’un débutant
On a envie de te donner l’amour sans confession
C’est vrai que la beauté du diable porte bien ton nom
Lorsque je tends les mains
Ne m’en veux pas si je m’adresse plutot à tes seins
Le ciel est bien trop loin
Et tes fruits défendus et nos jeux interdits
Me font un joli paradis
Toi qui as l’air d’un petit ange avec tes cheveux blonds
Pour qui un nouveau Michel-Ange perdrait la raison
Jamais rien sur cette Terre ne peut m’en empêcher
C’est vrai que la beauté du diable n’est pas un péché
Toi qui a l’air d’un petit ange, d’une p’tite bête à bon Dieu
(C’est vrai que la beauté du diable porte bien son nom)
Qui a les yeux de l’innocence, du moins à mes yeux
(C’est vrai que la beauté du diable porte bien son nom)
Je sais qu’au fond de toi sommeille un vrai petit démon
(C’est vrai que la beauté du diable porte bien son nom)
C’est vrai que la beauté du diable porte bien son nom
(C’est vrai que la beauté du diable porte bien son nom)

13. Autour du feu +

Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n’avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n’importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d’un feu de camp
On rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours
À peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise
Et le soir, autour d’un feu de camp
Elle rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Et c’est ainsi que cahotant à travers les saisons
C’est ainsi que regardant par-dessus l’horizon
Sans même s’en apercevoir notre père nous a semés
Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l’univers
Roule encore la vieille roulotte de mon père
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin

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