Seul
Seul / 2000
Les chansons
1. Gitan +
Gitan
Je rêvais enfant
De vivre libre comme un gitan
Je voyais des plages
De sable noir
Où couraient des chevaux sauvages
Et je dessinais dans mes cahiers
Les sentiers secrets
Des montagnes d’Espagne
Gitan
Quand plus tard
J’apprenais mes premiers accords de guitare
Sur la route je partais sans bagages
En rêvant
D’autres paysages
Où je suivais les gens du voyage
Dans leurs caravanes
Au son des violons tziganes
Vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l’amour n’avoir dans la peau
Qu’une seule femme à la fois
Vivre ma vie comme un gitan
Vivre ma vie comme je l’entends
Avoir la liberté pour drapeau
« Sans foi ni loi » pour credo
Gitan
Je le suis et le resterai
Le temps de mon vivant
Mes guitares sont d’Amérique
Et mes paysages
De grands espaces blancs
Où je roule seul dans ma caravane
En éternel exil
Dans la jungle des villes
Oh vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l’amour n’avoir dans la peau
Qu’une seule femme à la fois
Vivre ma vie comme un gitan
Vivre ma vie comme je l’entends
Avoir la liberté pour drapeau
« Sans foi ni loi » pour credo
Laï laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï
Oh vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l’amour n’avoir dans la peau
Qu’une seule femme à la fois
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï
Vivre ma vie comme un gitan
Gagner ma vie de l’air du temps
Avoir la liberté pour drapeau
« Sans foi ni loi » pour credo
J Clerc / J Roussell / L Plamondon
2. Que l'amour est violent +
Et juste au moment où j’étais bien tout seul
Tu m’arrives comme un coup d’poing sur la gueule
L’autoroute de ma vie filait tout droit devant
Notre rencontre est un accident
J’ai envie de crier comme un nouveau-né
De hurler comme un animal traqué
Que l’amour est violent
Mais violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Que l’amour est violent
Violent par dedans
J’ai erré sur les routes et au coeur des villes
Connu des madones et des filles faciles
Devant toi tout à coup je tombe à genoux
Du coup tu me passes la corde au cou
L’amour ne vient jamais là où on l’attendait
Je l’ai cherché mais sans le trouver
Quand ça vous surprend comme un coup de sang
On redevient adolescent
T’aimer me rend violent
Me rend violent
Me rend violent
Parc’que la vérité ne ressemble à rien
Tu me ferais marcher sur les mains
Si tu me demandais de croire à demain
Je me retournerais contre mon destin
Tu me ferais planter des fleurs dans ton jardin
Et m’endormir dans des draps de satin
Que l’amour est violent
Mais violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Que l’amour est violent
Violent par dedans
Tu me rends jaloux, me rend fou
Je tire sur le premier qui bouge
Prends garde à moi quand je vois rouge
Même si je suis doux comme un loup
Et si tu me fais la vie dure
Au lieu de frapper dans les murs
J’irai vers d’autres aventures
Chercher l’homme libre que j’étais
Avant de tomber devant ta beauté
Et juste au moment où j’étais bien tout seul
Tu m’arrives comme un coup d’poing sur la gueule
L’autoroute de ma vie filait tout droit devant
Notre rencontre est un accident
J’ai envie de crier comme un nouveau-né
De hurler comme un animal traqué
Que l’amour est violent
Violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Que l’amour est violent
Violent par dedans
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
Mais quand tu te rends à mes caresses
Ma violence se change en tendresse
Que l’amour est violent
Violent par dedans
LUC PLAMONDON, ALDO NOVA CAPORUSCIO, RICK VARAG
3. Demande au soleil +
Dans mes nuits je vois des murs de feu
Je traverse des océans de sang
Je croise le fer avec les anges de l’enfer
Et mes jours sont un long tunnel
Au bout duquel
Tu m’appelles
Attends-moi
Ou que tu sois
J’irai te chercher
Et te retrouver
Demande au soleil
Demande au soleil et aux étoiles
Oh! Si je t’ai aimée
Demande à la lune de témoigner
Oh! Si tu m’as manqué
Demande aux montagnes ou j’ai erré
Combien de nuits, combien de jours
Demande aux rivières que j’ai pleurées
Demande au soleil
Le chemin qu’on avait fait ensemble
Je le refais à l’endroit à l’envers
T’avais pas l’droit de t’en aller loin de moi
De me laisser seul dans cet Univers
Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on m’enlève
Ma vie, mon amour et mes reves?
Je te rejoindrai
Mais dans quelles contrées?
Demande au soleil.
Demande au soleil et aux étoiles
Oh! Si je t’ai aimée
Demande à la lune de témoigner
Oh! Si tu m’as manqué
Demande à la mer de me noyer
Si je trahissais notre amour
Demande à la terre de m’enterrer
Dans mes nuits je vois des murs de feu
Et mes jours sont un long tunnel
Au bout duquel
Tu m’appelles
Demande au soleil et aux étoiles
Oh! Si tu m’as manqué
Demande aux montagnes au j’ai erré
Conbien de nuits conbien de jours
Demand aux rivières que j’ai pleurées
Demande au soleil
Demande à la mer de me noyer
Si je trahissais notre amour
Demande à la terre de m’enterrer
Demande au soleil
Demande au soleil…
Romano Musumarra / Luc Plamondon
4. Seul +
Tant de fois j’ai tenté
D’aller toucher les étoiles
Que souvent en tombant
Je m’y suis fait mal
Tant de fois j’ai pensé
Avoir franchi les limites
Mais toujours une femme
M’a remis en orbite
Tant de fois j’ai grimpé
Jusqu’au plus haut des cimes
Que je m’suis retrouvé
Seul au fond de l’abîme
Seul au fond de l’abîme
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Peut-il seulement aimer
Peut-il aimer jamais
Tant d’amis sont partis
Du jour au lendemain
Que je sais aujourd’hui
Qu’on peut mourir demain
On a beau tout avoir
L’argent l’amour, la gloire
Il y a toujours un soir
Où l’on se retrouve seul
Seul au point de départ
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Peut-il seulemetn aimer
Peut-il aimer jamais
Tant de fois j’ai été
Jusqu’au bout de mes rêves
Que je continuerai
Jusqu’à ce que j’en crève
Que je continuerai
Que je continuerai
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit
Peut-il seulement aimer
Jamais, jamais
Je continuerai
Je continuerai
Peut-il jamais aimer…
MUSUMARRA ROMANO / PLAMONDON LUC
5. Sous le vent (en duo avec Céline Dion) +
Et si tu crois que j’ai eu peur
C’est faux
Je donne des vacances à mon cœur
Un peu de repos
Et si tu crois que j’ai eu tort
Attends
Respire un peu le souffle d’or
Qui me pousse en avant
Et…
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Et si tu crois que je t’oublie
Écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit
Ferme les yeux
Et…
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Fais comme si j’avais pris la mer,
J’ai sorti la grand’voile,
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J’ai trouvé mon étoile,
Je l’ai suivie un instant,
Sous le vent.
Fais comme si j’avais pris la mer,
J’ai sorti la grand’voile,
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J’ai trouvé mon étoile,
Je l’ai suivie un instant, sous le vent.
Sous le vent … sous le vent …
Jacques Veneruso
6. Je n'attendais que vous +
On garde un soleil
Au fond de nous,
Un feu qu’on réveille
Malgré tout,
Malgré les douleurs d’hier
Tout à coup on espère
Au hasard d’un jour
Pareil aux autres,
On se sent moins lourd,
La vie nous porte
Pour un regard de lumière
Un seul aveu à faire
Je n’attendais que vous
Je n’espérais que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde était grand
Et long le chemin
Je n’attendais que vous
Nulle autre que vous
J’attendais votre voix, vos soupirs
Donnez-moi votre air, qu’enfin je respire
On garde un peu d’or
Au fond de l’âme
Mais le temps dévore,
Éteint la flamme,
Jusqu’à ce jour de hasard
Et soudain on repart
On remplit nos yeux
D’autres couleurs,
Est-ce qu’on y voit mieux?
Est-ce qu’on est meilleur?
Quand tout redevient si clair
Un seul aveu à faire
Je n’attendais que vous
Je n’espérais que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde est trop grand
Trop long le chemin
Je n’attendais que vous
Nulle autre que vous
J’attendais votre voix, vos soupirs
Donnez-moi votre air, qu’enfin je respire
Vous
Je n’attendais que vous
Je n’espérais que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde était grand
Et long le chemin
Je n’attendais que vous
Nulle autre que vous
J’attendais votre voix, vos soupirs
Donnez-moi votre air, qu’enfin je respire
Et nulle autre que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
J’en ai mis du temps pour trouver vos mains
Vous Vous
Jacques Veneruso
7. Criminel +
Avec elle
Oh c’est passionnel
Avec elle
C’est consensuel
C’est au-delà des mots
Entre la chair et la peau
On dirait qu’elle sort des jupes de sa maman
On croirait qu’elle n’a jamais eu d’amant
Mais méfiez-vous de la femme-enfant
Méfiez-vous de ses quatorze ans
À cause d’elle
On m’appelle criminel
Criminel
Ma cause est sans appel
Ils vont m’emmener et ils vont m’enfermer
Il vont me jeter au trou
Ils vont m’accuser, ils vont me condamner
Ils vont sûrement me rendre fou
À cause d’elle Criminel
Si tu mets ta bouche
On m’appelle criminel
Tout contre ma bouche
Criminel Criminel
Oh si tu me touches
Ma cause est sans appel
Je sors mes cartouches
Mettez-moi derrière les barreaux
Ah ah
Que je rêve encore à sa peau
Ah ah
Criminel
Ton regard qui louche
On m’appelle criminel
Quand je suis sous la douche
Criminel Criminel
Tes mots qui font mouche
Ma cause est sans appel
Et qui m’effarouchent
Son petit corps adolescent
Pour vous n’a rien de bien troublant
Vous ne voyez rien de pervers
Dans son regard bleu-vert
Rien d’une femme fatale
Sous ses lèvres trop pâles
Tant pis pour vous
Moi je l’avoue
Qu’avec elle
Criminel
Si je mets ma bouche
Oh c’est passionnel
Tout contre ta bouche
Avec elle
Criminel
Oh si tu me touches
C’est irrationnel
Si sur moi tu te couches
Criminel
Ton regard qui louche
C’est au-delà des mots
Criminel
Quand je suis sous la douche
Entre la chair et la peau
Criminel
Tes mots qui font mouche
Criminel
Je n’suis pas si farouche
Mettez-moi derrière les barreaux
Que je rêve encore à sa peau
À cause d’elle Criminel
Ton regard qui louche
On m’appelle criminel
Quand je suis sous la douche
Criminel
Criminel
Tes mots qui font mouche
Ma cause est sans appel
Je n’suis pas si farouche
Criminel
Criminel
Si tu mets ta bouche
Si je pars avec elle
Tout contre ma bouche
Criminel
Criminel
Oh si tu me touches
Si je dors avec elle
Si sur moi tu te couches
Criminel
Criminel
Si tu me touches
Franck Langolff / Luc Plamondon
8. Le Calme plat +
J’ai bien encore l’âge
Pour tous les naufrages
Je m’embarque, toujours prêt
Pour n’importe quel voyage
Je peux faire des vagues et tout remuer
Ne pas nous laisser reposer en paix
Je rêve d’orages et de tourmentes
Je crève de rage et d’amours lentes
Je veux échapper au calme plat
Laisse-moi juste m’abîmer avec toi, avec toi
J’vis de ressac
En déferlantes
J’aime pas les lacs
Leurs valses chiantes
Je n’aime que le va-et-vient
Et la lumière do matin
Qui se glisse sur ton corps échoué près du mien
Je rêve d’abysses et de lames de fond
Je crève le lisse des lignes d’horizon
Je veux échapper au calme plat
Laisse-moi juste m’abîmer avec toi, avec toi
Chercher nos sables mouvants, émouvants avec toi
Des marées, le mouvement avec toi
Je voudrais
L’étrange caresse
Que prodigue la peur
Sentir l’ivresse
De nos profondeurs
Se laisser couler
Ne plus remonter
Pour offrir aux corps-morts
Des ballets nautiques
Tout un remue-ménage aquatique
Et s’enfoncer encore, encore
Je rêve d’orages et de tourmentes
Je crève de rage et d’amours lentes
Je veux échapper au calme plat
Laisse-moi juste m’abîmer avec toi, avec toi
Chercher nos sables mouvants, émouvants avec toi
Des marées, le mouvement avec toi
Elisabeth Anais / Franck Langolff
9. Au plaisir de ton corps +
Je te désire encore
Je te désire plus fort qu’au premier jour
Au plaisir de ton corps
Je prendrai la mesure de ton amour
Tu m’as blessé
Tu m’as bafoué
Tu m’as brisé
Et tu veux revenir
J’ai pardonné
J’ai oublié
J’ai espéré
Mais pourquoi me mentir
Non non non non
Mort
Si dans ton corps
L’amour est mort
Ne dis pas
Qu’tu m’aimes encore
Nord
Perdu le nord
Changer de port
Pour partir
Chacun son bord
Non non non non non non non non non
Si dans ton corps l’amour est mort
Ne dis pas que tu m’aimes encore
Je n’me contenterai pas
Ni de ta pitié ni de ta tendresse
J’ai besoin de tes bras
De l’animalité de tes caresses
Tu m’as trompé
Tu m’as quitté
Tu m’as traité
Comm’ le dernier venu
J’ai déprimé
Déraisonné
J’ai décroché
Je ne t’attendais plus
Non non non non
Non non non non non non non non non
Si dans ton corps
L’amour est mort
Ne dis pas
Qu’tu m’aimes encore
J’ai le cœur déchiré
De te voir partir une autre fois
Je t’ai tellement aimée
Mais l’amour ne peut pas mourir deux fois
Mort
Si dans ton corps l’amour est mort
Ne dis pas que tu m’aimes encore
Non non non non non non non non non
Si dans ton corps l’amour est mort
Ne dis pas que tu m’aimes encore
Si dans ton corps l’amour est mort
Si dans ton corps l’amour est mort
Nova / Plamondon / Virag
10. La Moitié du ciel +
Elles sont faites pour les choses douces
La soie et le velours
Plonger leur corps dans la mousse
Les enfants, les fleurs et l’amour.
Elles ne savent pas faire la guerre
Pourtant elles vivent en enfer
Et si Dieu est notre Père
Qu’il écoute leurs prières
Il pourrait
Veiller sur La Moitié Du Ciel
Celle qui nous ramène à l’essentiel
Dans ce monde, tout est égal
Mais un peu moins, c’est fatal
Pour les femmes…
Pour les femmes…
Si leurs larmes coulent sous le joug
Elles restent debout
Si parfois, on les bafoues
Leur sorts lié a des fous
Elles ne savent pas faire la haine
Pourtant elles vivent dans la peine
Et si Dieu est notre Père
Qu’il écoute leurs prières
Il pourrait
Veiller sur La Moitié Du Ciel
Celle qui nous ramène à l’essentiel
Dans ce monde, tout est égal
Mais un peu moins, c’est fatal
Pour les femmes…
Pour les femmes…
Veiller sur La Moitié Du Ciel
Celle qui nous ramène à l’essentiel
Dans ce monde, tout est égal
Mais un peu moins, c’est fatal
Pour les femmes…
Oh pour les femmes…
Pour les femmes (x5)
Richard Cocciante
11. Lis dans mes yeux +
Elle voyage sans toucher terre
L’herbe et les arbres la saluent quand elle s’endort
Moi, j’ai trouvé ses souliers de vair
Et je la suis en courant
Dans les rues froides à l’aurore
Attends, attends-moi
On se connaît à peine
Mais je t’ai rêvée dans mes nuits si souvent
Attends, ne pars pas
Lis dans mes yeux, ma reine
Il y a tant d’amour, que plus rien ne compte vraiment
La ville n’est pas faite pour elle
Ni les honneurs ni les diamants je le sais bien
Alors je brûle des chandelles
Pour éclairer sa course
Jusqu’aux lignes de ma main
Attends, attends-moi
On se connaît à peine
Mais je t’ai rêvée si souvent dans mes nuits
Attends, reste là
Lis dans mes yeux, ma reine
Il y a tant d’amour, que même les pierres sourient
Lis dans mes yeux, ce que je te donne
Lis dans mes yeux, tout ce que j’abandonne
Mes songes d’éternité
Pour un sourire que tu ferais
Lis dans mes yeux, abaisse ta garde
On se connaît mieux quand on se regarde
À ce moment je saurais
Te faire dire ce que je sais
Attends, ne pars pas
Lis dans mes yeux, dans mes yeux, ma reine
Dans mes nuits
Attends, ne pars pas
Lis dans mes yeux,
Dans mes nuits
Attends, ne pars pas
Eric Benzi
12. Jusqu'à me perdre +
Tu m’as fait plonger dans un monde à part
Tu m’as fait traverser
De l’autre côté du miroir
Je te suivrai dans ta descente aux enfers
Quitte à finir ma vie
Seul derrière des barreaux de fer
Tu m’emmènes sur ton bateau ivre
Tu m’entraînes à la dérive
Jusqu’à me perdre
J’irai jusqu’à me perdre
Jusqu’à me perdre
Pour ne pas te perdre
J’irai au bout du voyage
Tenter de comprendre
Jusqu’où on peut descendre
Jusqu’où on peut descendre
Jusqu’à me perdre
Quand j’me surprends à parler ton langage
Je m’sens comme un acteur
Qui est mal dans son personnage
Tu me fais tourner le film de tes nuits
Mais c’est toi qui dis moteur
Et moi qui m’étends sur ton lit
Je jouerai ma vie contre ta vie
Jusqu’à oublier qui je suis
Je jouerai ma vie contre ta vie
Jusqu’à oublier qui je suis
Jusqu’à me perdre
Bryan Adams / Eliot Kennedy / Luc Plamondon
13. Gambler +
Quand on n’a plus qu’un tuxédo
À se mettre sur le dos
Quand on a joué sa chemise
Et qu’on n’a plus d’autre mise
Que son corps?
Et encore!
On roule au bord du précipice
Jusqu’à ce qu’un tapis vert
Apparaisse comme une oasis
Au beau milieu du désert
Infini
De la vie
Y’a ceux qui jouent pour oublier
Ceux qui jouent pour se souv’nir
Certains jouent seulement pour gagner
Et d’autres pour s’étourdir
Moi je joue
Juste pour jouer
Gambler
J’suis un gambler
Ni un winner ni un loser
J’suis un gambler
I’m a gambler
Not a winner not a loser
Just a gambler
Aux femmes j’aime bien parler d’affaires
C’est bien sûr ce qu’elles préfèrent
Avec les hommes le seul sujet
Dont je ne parle jamais
C’est leur femme
C’est leur drame
Un jour je me lève millionnaire
Le soir je suis sans pied-à-terre
Alors je joue ma dernière chance
Juste avant la déchéance
Rien n’va plus
J’ai perdu
Tous ces yeux rivés sur moi
Autour de la table de jeux
L’argent me brûle les doigts
Et je n’ai plus d’autre dieu
La roulette se met à spinner
Et le monde s’arrête de tourner
Faites vos jeux! Faites vos jeux!
Les jeux sont faits! Les jeux sont faits!
Rien n’va plus?
Gambler
Not a winner
Not a loser
Just a gambler
Y’a ceux qui jouent pour gagner
Ceux qui jouent pour oublier
Moi je joue juste pour jouer
Moi je joue juste pour jouer
Autour de la table de jeu
Tous ces yeux rivés sur moi
L’argent me brûle les doigts
Et je n’ai plus d’autre dieu
La roulette se met à spinner
J’suis un gambler
Not a winner, not a loser
Just a gambler
Et le monde s’arrête de tourner
marc drouin
14. L'Adieu +
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t’ai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Ou d’une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
Est une infini diligence
Où les chevaux ont du souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l’ombre du plaisir
L’adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon coeur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L’adieu
N’est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d’autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L’adieu
C’est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m’embrasse
Nous n’aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu’on s’était choisi
Est fort le moment de partir
Oh l’adieu!
L’adieu
C’est le sanglot long des horloges
Et des trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s’interroge
Que l’amour est tombé à l’eau
D’un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j’en connais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t’ai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Ou d’une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
C’est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L’adieu ressemble à ces marées
Qui viendrons tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l’avenir
Oh l’adieu!
Oh l’adieu!
Didier Rene Henri Barbelivien / Herve Vilard / Eric Quemere
Seul
Seul / 2000
Les chansons
1. Gitan +
Gitan
Je rêvais enfant
De vivre libre comme un gitan
Je voyais des plages
De sable noir
Où couraient des chevaux sauvages
Et je dessinais dans mes cahiers
Les sentiers secrets
Des montagnes d’Espagne
Gitan
Quand plus tard
J’apprenais mes premiers accords de guitare
Sur la route je partais sans bagages
En rêvant
D’autres paysages
Où je suivais les gens du voyage
Dans leurs caravanes
Au son des violons tziganes
Vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l’amour n’avoir dans la peau
Qu’une seule femme à la fois
Vivre ma vie comme un gitan
Vivre ma vie comme je l’entends
Avoir la liberté pour drapeau
« Sans foi ni loi » pour credo
Gitan
Je le suis et le resterai
Le temps de mon vivant
Mes guitares sont d’Amérique
Et mes paysages
De grands espaces blancs
Où je roule seul dans ma caravane
En éternel exil
Dans la jungle des villes
Oh vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l’amour n’avoir dans la peau
Qu’une seule femme à la fois
Vivre ma vie comme un gitan
Vivre ma vie comme je l’entends
Avoir la liberté pour drapeau
« Sans foi ni loi » pour credo
Laï laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï
Oh vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l’amour n’avoir dans la peau
Qu’une seule femme à la fois
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï
Vivre ma vie comme un gitan
Gagner ma vie de l’air du temps
Avoir la liberté pour drapeau
« Sans foi ni loi » pour credo
2. Que l'amour est violent +
Et juste au moment où j’étais bien tout seul
Tu m’arrives comme un coup d’poing sur la gueule
L’autoroute de ma vie filait tout droit devant
Notre rencontre est un accident
J’ai envie de crier comme un nouveau-né
De hurler comme un animal traqué
Que l’amour est violent
Mais violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Que l’amour est violent
Violent par dedans
J’ai erré sur les routes et au coeur des villes
Connu des madones et des filles faciles
Devant toi tout à coup je tombe à genoux
Du coup tu me passes la corde au cou
L’amour ne vient jamais là où on l’attendait
Je l’ai cherché mais sans le trouver
Quand ça vous surprend comme un coup de sang
On redevient adolescent
T’aimer me rend violent
Me rend violent
Me rend violent
Parc’que la vérité ne ressemble à rien
Tu me ferais marcher sur les mains
Si tu me demandais de croire à demain
Je me retournerais contre mon destin
Tu me ferais planter des fleurs dans ton jardin
Et m’endormir dans des draps de satin
Que l’amour est violent
Mais violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Que l’amour est violent
Violent par dedans
Tu me rends jaloux, me rend fou
Je tire sur le premier qui bouge
Prends garde à moi quand je vois rouge
Même si je suis doux comme un loup
Et si tu me fais la vie dure
Au lieu de frapper dans les murs
J’irai vers d’autres aventures
Chercher l’homme libre que j’étais
Avant de tomber devant ta beauté
Et juste au moment où j’étais bien tout seul
Tu m’arrives comme un coup d’poing sur la gueule
L’autoroute de ma vie filait tout droit devant
Notre rencontre est un accident
J’ai envie de crier comme un nouveau-né
De hurler comme un animal traqué
Que l’amour est violent
Violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Que l’amour est violent
Violent par dedans
Violent comme un volcan
Violent par dedans
L’amour est violent
Violent comme un volcan
Violent par dedans
Mais quand tu te rends à mes caresses
Ma violence se change en tendresse
Que l’amour est violent
Violent par dedans
3. Demande au soleil +
Dans mes nuits je vois des murs de feu
Je traverse des océans de sang
Je croise le fer avec les anges de l’enfer
Et mes jours sont un long tunnel
Au bout duquel
Tu m’appelles
Attends-moi
Ou que tu sois
J’irai te chercher
Et te retrouver
Demande au soleil
Demande au soleil et aux étoiles
Oh! Si je t’ai aimée
Demande à la lune de témoigner
Oh! Si tu m’as manqué
Demande aux montagnes ou j’ai erré
Combien de nuits, combien de jours
Demande aux rivières que j’ai pleurées
Demande au soleil
Le chemin qu’on avait fait ensemble
Je le refais à l’endroit à l’envers
T’avais pas l’droit de t’en aller loin de moi
De me laisser seul dans cet Univers
Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on m’enlève
Ma vie, mon amour et mes reves?
Je te rejoindrai
Mais dans quelles contrées?
Demande au soleil.
Demande au soleil et aux étoiles
Oh! Si je t’ai aimée
Demande à la lune de témoigner
Oh! Si tu m’as manqué
Demande à la mer de me noyer
Si je trahissais notre amour
Demande à la terre de m’enterrer
Dans mes nuits je vois des murs de feu
Et mes jours sont un long tunnel
Au bout duquel
Tu m’appelles
Demande au soleil et aux étoiles
Oh! Si tu m’as manqué
Demande aux montagnes au j’ai erré
Conbien de nuits conbien de jours
Demand aux rivières que j’ai pleurées
Demande au soleil
Demande à la mer de me noyer
Si je trahissais notre amour
Demande à la terre de m’enterrer
Demande au soleil
Demande au soleil…
4. Seul +
Tant de fois j’ai tenté
D’aller toucher les étoiles
Que souvent en tombant
Je m’y suis fait mal
Tant de fois j’ai pensé
Avoir franchi les limites
Mais toujours une femme
M’a remis en orbite
Tant de fois j’ai grimpé
Jusqu’au plus haut des cimes
Que je m’suis retrouvé
Seul au fond de l’abîme
Seul au fond de l’abîme
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Peut-il seulement aimer
Peut-il aimer jamais
Tant d’amis sont partis
Du jour au lendemain
Que je sais aujourd’hui
Qu’on peut mourir demain
On a beau tout avoir
L’argent l’amour, la gloire
Il y a toujours un soir
Où l’on se retrouve seul
Seul au point de départ
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Peut-il seulemetn aimer
Peut-il aimer jamais
Tant de fois j’ai été
Jusqu’au bout de mes rêves
Que je continuerai
Jusqu’à ce que j’en crève
Que je continuerai
Que je continuerai
Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit
Peut-il seulement aimer
Jamais, jamais
Je continuerai
Je continuerai
Peut-il jamais aimer…
5. Sous le vent (en duo avec Céline Dion) +
Et si tu crois que j’ai eu peur
C’est faux
Je donne des vacances à mon cœur
Un peu de repos
Et si tu crois que j’ai eu tort
Attends
Respire un peu le souffle d’or
Qui me pousse en avant
Et…
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Et si tu crois que je t’oublie
Écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit
Ferme les yeux
Et…
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Fais comme si j’avais pris la mer,
J’ai sorti la grand’voile,
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J’ai trouvé mon étoile,
Je l’ai suivie un instant,
Sous le vent.
Fais comme si j’avais pris la mer,
J’ai sorti la grand’voile,
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J’ai trouvé mon étoile,
Je l’ai suivie un instant, sous le vent.
Sous le vent … sous le vent …
6. Je n'attendais que vous +
On garde un soleil
Au fond de nous,
Un feu qu’on réveille
Malgré tout,
Malgré les douleurs d’hier
Tout à coup on espère
Au hasard d’un jour
Pareil aux autres,
On se sent moins lourd,
La vie nous porte
Pour un regard de lumière
Un seul aveu à faire
Je n’attendais que vous
Je n’espérais que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde était grand
Et long le chemin
Je n’attendais que vous
Nulle autre que vous
J’attendais votre voix, vos soupirs
Donnez-moi votre air, qu’enfin je respire
On garde un peu d’or
Au fond de l’âme
Mais le temps dévore,
Éteint la flamme,
Jusqu’à ce jour de hasard
Et soudain on repart
On remplit nos yeux
D’autres couleurs,
Est-ce qu’on y voit mieux?
Est-ce qu’on est meilleur?
Quand tout redevient si clair
Un seul aveu à faire
Je n’attendais que vous
Je n’espérais que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde est trop grand
Trop long le chemin
Je n’attendais que vous
Nulle autre que vous
J’attendais votre voix, vos soupirs
Donnez-moi votre air, qu’enfin je respire
Vous
Je n’attendais que vous
Je n’espérais que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde était grand
Et long le chemin
Je n’attendais que vous
Nulle autre que vous
J’attendais votre voix, vos soupirs
Donnez-moi votre air, qu’enfin je respire
Et nulle autre que vous
J’ai marché si longtemps
Je viens de loin
J’en ai mis du temps pour trouver vos mains
Vous Vous
7. Criminel +
Avec elle
Oh c’est passionnel
Avec elle
C’est consensuel
C’est au-delà des mots
Entre la chair et la peau
On dirait qu’elle sort des jupes de sa maman
On croirait qu’elle n’a jamais eu d’amant
Mais méfiez-vous de la femme-enfant
Méfiez-vous de ses quatorze ans
À cause d’elle
On m’appelle criminel
Criminel
Ma cause est sans appel
Ils vont m’emmener et ils vont m’enfermer
Il vont me jeter au trou
Ils vont m’accuser, ils vont me condamner
Ils vont sûrement me rendre fou
À cause d’elle Criminel
Si tu mets ta bouche
On m’appelle criminel
Tout contre ma bouche
Criminel Criminel
Oh si tu me touches
Ma cause est sans appel
Je sors mes cartouches
Mettez-moi derrière les barreaux
Ah ah
Que je rêve encore à sa peau
Ah ah
Criminel
Ton regard qui louche
On m’appelle criminel
Quand je suis sous la douche
Criminel Criminel
Tes mots qui font mouche
Ma cause est sans appel
Et qui m’effarouchent
Son petit corps adolescent
Pour vous n’a rien de bien troublant
Vous ne voyez rien de pervers
Dans son regard bleu-vert
Rien d’une femme fatale
Sous ses lèvres trop pâles
Tant pis pour vous
Moi je l’avoue
Qu’avec elle
Criminel
Si je mets ma bouche
Oh c’est passionnel
Tout contre ta bouche
Avec elle
Criminel
Oh si tu me touches
C’est irrationnel
Si sur moi tu te couches
Criminel
Ton regard qui louche
C’est au-delà des mots
Criminel
Quand je suis sous la douche
Entre la chair et la peau
Criminel
Tes mots qui font mouche
Criminel
Je n’suis pas si farouche
Mettez-moi derrière les barreaux
Que je rêve encore à sa peau
À cause d’elle Criminel
Ton regard qui louche
On m’appelle criminel
Quand je suis sous la douche
Criminel
Criminel
Tes mots qui font mouche
Ma cause est sans appel
Je n’suis pas si farouche
Criminel
Criminel
Si tu mets ta bouche
Si je pars avec elle
Tout contre ma bouche
Criminel
Criminel
Oh si tu me touches
Si je dors avec elle
Si sur moi tu te couches
Criminel
Criminel
Si tu me touches
8. Le Calme plat +
J’ai bien encore l’âge
Pour tous les naufrages
Je m’embarque, toujours prêt
Pour n’importe quel voyage
Je peux faire des vagues et tout remuer
Ne pas nous laisser reposer en paix
Je rêve d’orages et de tourmentes
Je crève de rage et d’amours lentes
Je veux échapper au calme plat
Laisse-moi juste m’abîmer avec toi, avec toi
J’vis de ressac
En déferlantes
J’aime pas les lacs
Leurs valses chiantes
Je n’aime que le va-et-vient
Et la lumière do matin
Qui se glisse sur ton corps échoué près du mien
Je rêve d’abysses et de lames de fond
Je crève le lisse des lignes d’horizon
Je veux échapper au calme plat
Laisse-moi juste m’abîmer avec toi, avec toi
Chercher nos sables mouvants, émouvants avec toi
Des marées, le mouvement avec toi
Je voudrais
L’étrange caresse
Que prodigue la peur
Sentir l’ivresse
De nos profondeurs
Se laisser couler
Ne plus remonter
Pour offrir aux corps-morts
Des ballets nautiques
Tout un remue-ménage aquatique
Et s’enfoncer encore, encore
Je rêve d’orages et de tourmentes
Je crève de rage et d’amours lentes
Je veux échapper au calme plat
Laisse-moi juste m’abîmer avec toi, avec toi
Chercher nos sables mouvants, émouvants avec toi
Des marées, le mouvement avec toi
9. Au plaisir de ton corps +
Je te désire encore
Je te désire plus fort qu’au premier jour
Au plaisir de ton corps
Je prendrai la mesure de ton amour
Tu m’as blessé
Tu m’as bafoué
Tu m’as brisé
Et tu veux revenir
J’ai pardonné
J’ai oublié
J’ai espéré
Mais pourquoi me mentir
Non non non non
Mort
Si dans ton corps
L’amour est mort
Ne dis pas
Qu’tu m’aimes encore
Nord
Perdu le nord
Changer de port
Pour partir
Chacun son bord
Non non non non non non non non non
Si dans ton corps l’amour est mort
Ne dis pas que tu m’aimes encore
Je n’me contenterai pas
Ni de ta pitié ni de ta tendresse
J’ai besoin de tes bras
De l’animalité de tes caresses
Tu m’as trompé
Tu m’as quitté
Tu m’as traité
Comm’ le dernier venu
J’ai déprimé
Déraisonné
J’ai décroché
Je ne t’attendais plus
Non non non non
Non non non non non non non non non
Si dans ton corps
L’amour est mort
Ne dis pas
Qu’tu m’aimes encore
J’ai le cœur déchiré
De te voir partir une autre fois
Je t’ai tellement aimée
Mais l’amour ne peut pas mourir deux fois
Mort
Si dans ton corps l’amour est mort
Ne dis pas que tu m’aimes encore
Non non non non non non non non non
Si dans ton corps l’amour est mort
Ne dis pas que tu m’aimes encore
Si dans ton corps l’amour est mort
Si dans ton corps l’amour est mort
10. La Moitié du ciel +
Elles sont faites pour les choses douces
La soie et le velours
Plonger leur corps dans la mousse
Les enfants, les fleurs et l’amour.
Elles ne savent pas faire la guerre
Pourtant elles vivent en enfer
Et si Dieu est notre Père
Qu’il écoute leurs prières
Il pourrait
Veiller sur La Moitié Du Ciel
Celle qui nous ramène à l’essentiel
Dans ce monde, tout est égal
Mais un peu moins, c’est fatal
Pour les femmes…
Pour les femmes…
Si leurs larmes coulent sous le joug
Elles restent debout
Si parfois, on les bafoues
Leur sorts lié a des fous
Elles ne savent pas faire la haine
Pourtant elles vivent dans la peine
Et si Dieu est notre Père
Qu’il écoute leurs prières
Il pourrait
Veiller sur La Moitié Du Ciel
Celle qui nous ramène à l’essentiel
Dans ce monde, tout est égal
Mais un peu moins, c’est fatal
Pour les femmes…
Pour les femmes…
Veiller sur La Moitié Du Ciel
Celle qui nous ramène à l’essentiel
Dans ce monde, tout est égal
Mais un peu moins, c’est fatal
Pour les femmes…
Oh pour les femmes…
Pour les femmes (x5)
11. Lis dans mes yeux +
Elle voyage sans toucher terre
L’herbe et les arbres la saluent quand elle s’endort
Moi, j’ai trouvé ses souliers de vair
Et je la suis en courant
Dans les rues froides à l’aurore
Attends, attends-moi
On se connaît à peine
Mais je t’ai rêvée dans mes nuits si souvent
Attends, ne pars pas
Lis dans mes yeux, ma reine
Il y a tant d’amour, que plus rien ne compte vraiment
La ville n’est pas faite pour elle
Ni les honneurs ni les diamants je le sais bien
Alors je brûle des chandelles
Pour éclairer sa course
Jusqu’aux lignes de ma main
Attends, attends-moi
On se connaît à peine
Mais je t’ai rêvée si souvent dans mes nuits
Attends, reste là
Lis dans mes yeux, ma reine
Il y a tant d’amour, que même les pierres sourient
Lis dans mes yeux, ce que je te donne
Lis dans mes yeux, tout ce que j’abandonne
Mes songes d’éternité
Pour un sourire que tu ferais
Lis dans mes yeux, abaisse ta garde
On se connaît mieux quand on se regarde
À ce moment je saurais
Te faire dire ce que je sais
Attends, ne pars pas
Lis dans mes yeux, dans mes yeux, ma reine
Dans mes nuits
Attends, ne pars pas
Lis dans mes yeux,
Dans mes nuits
Attends, ne pars pas
12. Jusqu'à me perdre +
Tu m’as fait plonger dans un monde à part
Tu m’as fait traverser
De l’autre côté du miroir
Je te suivrai dans ta descente aux enfers
Quitte à finir ma vie
Seul derrière des barreaux de fer
Tu m’emmènes sur ton bateau ivre
Tu m’entraînes à la dérive
Jusqu’à me perdre
J’irai jusqu’à me perdre
Jusqu’à me perdre
Pour ne pas te perdre
J’irai au bout du voyage
Tenter de comprendre
Jusqu’où on peut descendre
Jusqu’où on peut descendre
Jusqu’à me perdre
Quand j’me surprends à parler ton langage
Je m’sens comme un acteur
Qui est mal dans son personnage
Tu me fais tourner le film de tes nuits
Mais c’est toi qui dis moteur
Et moi qui m’étends sur ton lit
Je jouerai ma vie contre ta vie
Jusqu’à oublier qui je suis
Je jouerai ma vie contre ta vie
Jusqu’à oublier qui je suis
Jusqu’à me perdre
13. Gambler +
Quand on n’a plus qu’un tuxédo
À se mettre sur le dos
Quand on a joué sa chemise
Et qu’on n’a plus d’autre mise
Que son corps?
Et encore!
On roule au bord du précipice
Jusqu’à ce qu’un tapis vert
Apparaisse comme une oasis
Au beau milieu du désert
Infini
De la vie
Y’a ceux qui jouent pour oublier
Ceux qui jouent pour se souv’nir
Certains jouent seulement pour gagner
Et d’autres pour s’étourdir
Moi je joue
Juste pour jouer
Gambler
J’suis un gambler
Ni un winner ni un loser
J’suis un gambler
I’m a gambler
Not a winner not a loser
Just a gambler
Aux femmes j’aime bien parler d’affaires
C’est bien sûr ce qu’elles préfèrent
Avec les hommes le seul sujet
Dont je ne parle jamais
C’est leur femme
C’est leur drame
Un jour je me lève millionnaire
Le soir je suis sans pied-à-terre
Alors je joue ma dernière chance
Juste avant la déchéance
Rien n’va plus
J’ai perdu
Tous ces yeux rivés sur moi
Autour de la table de jeux
L’argent me brûle les doigts
Et je n’ai plus d’autre dieu
La roulette se met à spinner
Et le monde s’arrête de tourner
Faites vos jeux! Faites vos jeux!
Les jeux sont faits! Les jeux sont faits!
Rien n’va plus?
Gambler
Not a winner
Not a loser
Just a gambler
Y’a ceux qui jouent pour gagner
Ceux qui jouent pour oublier
Moi je joue juste pour jouer
Moi je joue juste pour jouer
Autour de la table de jeu
Tous ces yeux rivés sur moi
L’argent me brûle les doigts
Et je n’ai plus d’autre dieu
La roulette se met à spinner
J’suis un gambler
Not a winner, not a loser
Just a gambler
Et le monde s’arrête de tourner
14. L'Adieu +
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t’ai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Ou d’une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
Est une infini diligence
Où les chevaux ont du souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l’ombre du plaisir
L’adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon coeur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L’adieu
N’est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d’autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L’adieu
C’est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m’embrasse
Nous n’aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu’on s’était choisi
Est fort le moment de partir
Oh l’adieu!
L’adieu
C’est le sanglot long des horloges
Et des trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s’interroge
Que l’amour est tombé à l’eau
D’un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j’en connais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t’ai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Ou d’une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
C’est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L’adieu ressemble à ces marées
Qui viendrons tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l’avenir
Oh l’adieu!
Oh l’adieu!